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Congrès à Versailles : "Convoquer le Congrès était une erreur" pour Jean-Christophe Lagarde

Le député de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, Jean-Christophe Lagarde, a regretté, lundi, la teneur du discours d'Emmanuel Macron lors du Congrès à Versailles.

Article rédigé par franceinfo
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Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde s'exprime à Montélimar le 22 septembre 2016. (CITIZENSIDE/CHRISTOPHE ESTASSY / AFP)

"Emmanuel Macron n'a rien dit de nouveau", estime, lundi 3 juillet sur franceinfo, Jean-Christophe Lagarde, membre des "Républicains constructifs" à l'Assemblée nationale et absent lors du discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès réunit à Versailles dans les Yvelines.

Pour le député de la 5e circonscription de Seine-Saint-Denis, l'intervention d'Emmanuel Macron, "était une reformulation de choses qu'on a déjà entendues pendant la campagne présidentielle et celles des législatives".

Les contradictions du chef de l'État

Jean-Christophe Lagarde dénonce également une contradiction : "Alors même qu'il avait déclaré pendant la campagne qu'un président devait fixer les grands caps et ne devait pas tout faire comme Sarkozy ou Hollande, il n'a pas du tout mis cela en actes". Selon le député, il aurait été plus opportun d'attendre les élections en Allemagne pour convoquer le Congrès. "Emmanuel Macron en aurait profité pour dessiner le nouveau cap européen et préciser les déclinaisons économiques et sociales qui auront un impact pour la France", juge Jean-Christophe Lagarde.

Ce dernier déplore ce mauvais timing qui "affaiblit le chef du gouvernement qui doit prendre la parole demain", explique-t-il. Pour autant, ce discours n'aura aucune incidence sur le vote de Jean-Christophe Lagarde pour la confiance au gouvernement. Le député "attend d'écouter le discours du premier ministre. C'est lui qui va expliquer comment il entend diriger le pays sur la reconstruction budgétaire. Je vais écouter et ensuite je me déciderai."

"Alors même qu'il avait déclaré pendant la campagne qu'un président devait fixer les grands caps et ne devait pas tout faire comme Sarkozy ou Hollande, il n'a pas du tout mis cela en actes", Jean-Christophe Lagarde

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