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"Ce qui se passe au Shrine reste au Shrine" : Emmanuel Macron tente quelques pas de danse à Lagos

En visite deux jours au Nigéria, le président de la République a passé la soirée de mardi au Shrine, salle de concert emblématique de Lagos, fondée par la légende de l'afrobeat, Fela Kuti, célèbre figure contestataire.

Article rédigé par Franck Mathevon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Emmanuel Macron et l'artiste Femi Kuti, le fils de l’icône Fela Kuti décédé en 1997, le 3 juillet 2017 au Shrine, à Lagos au Nigéria. (LUDOVIC MARIN / POOL)

"I'm very happy to be here with you !" Il est plus de 22 heures quand Emmanuel Macron fait enfin son entrée mardi soir au Shrine, salle de concert emblématique de Lagos, fondée par la légende de l'afrobeat, Fela Kuti, célèbre figure contestataire.  Après la Mauritanie, Emmanuel Macron a entamé mardi une visite de deux jours au Nigeria et est devenu le premier président français en exercice à poser le pied à Lagos, aujourd’hui la plus grande ville d’Afrique avec plus de 20 millions d’habitants.

Temple de la musique nigériane

Des portraits de l’icône Fela Kuti décorent cette salle mythique, temple de la musique nigériane. Le président français s’y est rendu plus jeune lors de son stage de l’ENA au Nigeria. "Un lieu symbolique", dit-il.

Je ne vais pas partager tous mes souvenirs : ce qui se passe au Shrine reste au Shrine !

Emmanuel Macron

à franceinfo

Ce soir-là, l’atmosphère est moins endiablée que d’habitude : sous les ventilateurs fatigués, pas de fumeurs de joints, peu de danseurs, on entre sur invitation. Mais Femi Kuti, le fils de Fela et actuel patron des lieux, réveille la salle et invite Emmanuel Macron à esquisser quelques pas de danse. Le président français quitte la scène ravi.

"Vous avez vu ?, poursuit le chef de l'État. C’est un visage de l’Afrique que l’on voit trop peu, qui a une musique d’exception, comme vous l’entendez. C’est à cette Afrique fière d’elle-même à laquelle je voulais rendre hommage et inviter pour les saisons culturelles en France en 2020."  Une façon pour Emmanuel Macron d'utiliser la culture, en somme, pour favoriser la création de liens plus étroits avec l’Afrique anglophone et une nouvelle relation, plus équilibrée, entre la France et le continent.

"Ce qui se passe au Shrine reste au Shrine" : Emmanuel Macron tente quelques pas de danse à Lagos

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