Deux femmes condamnées pour diffamation après avoir propagé en 2021 une infox prétendant que Brigitte Macron était transgenre

Elles ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à l'épouse du président de la République.
Article rédigé par franceinfo
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Brigitte Macron lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 8 septembre 2024. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU / AFP)

Deux femmes qui avaient propagé sur internet la rumeur selon laquelle Brigitte Macron était une femme transgenre, infox devenue virale jusqu'aux Etats-Unis, ont été condamnées jeudi 12 septembre par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation, a confirmé le parquet à franceinfo.

Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s'était tenu en juin dernier. Brigitte Macron, absente lors du procès, n'était pas non plus présente pour la décision.

Une théorie propagée en 2021

Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait pris cette identité après avoir changé de sexe.

Les deux femmes avaient largement contribué à la faire connaître en 2021, via une longue "interview" de plus de quatre heures où la première, la "médium" Amandine Roy, interrogeait sur sa chaîne YouTube la seconde, Natacha Rey, "journaliste indépendante autodidacte" sur la découverte de cette "tromperie", "escroquerie", de ce "mensonge d'Etat".

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