C’est une courte vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, qui a mis le feu aux poudres. Datée du 1er mai 2018, on y aperçoit un homme en civil mais avec un casque des forces de l’ordre, rouer de coups le compagnon d’une manifestante. Cet homme, c’est Alexandre Benalla, un proche d’Emmanuel Macron qui assure régulièrement sa sécurité. Il était présent en qualité d’observateur, en raison de son rôle au sein du cabinet présidentiel dont il est à l’époque adjoint. Licencié un mois et demi plus tard, après cette première révélation qualifiée de scandale d’État par l’opposition, d’autres affaires impliquant Alexandre Benalla vont émerger."J’ai commis un certain nombre d’erreurs"Interrogé par plusieurs commissions, le prévenu avait notamment assumé avoir "commis un certain nombre d’erreurs". Et d’étayer : "Des erreurs que j’ai reconnues volontiers. Auprès de mes proches et de mon entourage et que je reconnais publiquement devant vous, et je l’ai fait aussi devant la justice". Il devra notamment répondre de "violences volontaires en réunion", et "immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique".