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Vidéo "Si vous voulez me parler, on sort de l'Hémicycle" : l'affaire Benalla tend les débats à l'Assemblée et au Sénat

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assemble tendue
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Article rédigé par franceinfo avec AFP - Hugo Cailloux
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Députés et sénateurs se sont écharpés sur le cas d'Alexandre Benalla, cet ancien chargé de mission auprès de la présidence de la République accusé de violences envers des manifestants.

L'Hémicycle est en ébullition. Les débats à l'Assemblée nationale et au Sénat ont été mis en pause, vendredi 20 juillet, parasités par l'affaire Benalla, du nom de cet ancien chargé de mission auprès de la présidence de la République accusé de violences envers des manifestants. En pleines discussions sur le projet de modification de la Constitution, les députés se sont consacrés quasi-exclusivement à l'actualité autour des agissements d'Alexandre Benalla.

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Depuis la révélation du nom de ce proche d'Emmanuel Macron par le journal Le Monde, mercredi, la réaction de l'exécutif passe mal auprès du reste de la classe politique, notamment les parlementaires. Jeudi, la commission des Lois de l'Assemblée nationale s'est muée en commission d'enquête sur les faits, tel que le permet le règlement de l'institution.

Gérard Collomb et Édouard Philippe réclamés

Le lendemain, les débats se sont tendus à l'Assemblée. La procédure de "rappel au règlement", qui permet aux députés de prendre la parole sans suivre l'ordre du jour, a été très utilisée. Lors de leurs interventions, certains parlementaires ont réclamé l'arrêt des débats en attendant que le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, vienne répondre à leurs questions. "Il faut que monsieur le ministre Collomb vienne", a appelé le président du groupe La France insoumise à l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon.

Tous les présidents de groupes d'opposition ont demandé, vendredi après-midi, la venue du Premier ministre à l'Assemblée. "Selon l'article 49 de la Constitution, le gouvernement est responsable devant le Parlement, a rappelé le président du groupe LR, Christian Jacob, à l'issue d'une réunion avec les sept présidents des groupes parlementaires. Nous avons demandé que le chef du gouvernement vienne s'exprimer devant le Parlement, le Premier ministre refuse. C'est une situation de blocage" qui n'est "pas tenable", a ajouté Christian Jacob.

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