: Vidéo Affaire Benalla : à l'Assemblée, la séance de samedi soir annulée, blocage et tensions croissantes
A peine reprise, la séance a été immédiatement suspendue par le président de l'Assemblée François de Rugy.
Le jour sans fin à l'Assemblée, paralysée par l'affaire Benalla, a été écourté samedi 21 juillet, la séance nocturne sur la Constitution ayant été annulée après des heures de dialogue de sourds, une polémique sur un badge accordé à l'ex-collaborateur présidentiel, une altercation Le Pen-Castaner.
Suspendue à 19 heures, une heure plus tôt que d'ordinaire pour la pause du dîner, la séance a repris comme annoncé vers 21h30. Mais le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) l'a levée quasi immédiatement, ne jugeant pas "utile de consacrer à nouveau une séance à enchaîner les rappels au règlement." Prochaine séance dimanche à 9h30.
#DirectAN "La séance est ouverte. Prochaine séance demain à 9h30. La séance est levée." L'affaire #BenallaMacron est en train de paralyser petit à petit ttes les institutions tandis que l'exécutif & @LaREM_AN s'emmurent dans un silence sépulcral #OùestMacron #Varennes #BadenBaden pic.twitter.com/f4n28c1Xzu
— Députée Obono (@Deputee_Obono) 21 juillet 2018
"Scandale d'Etat"
Après la réunion matinale de la commission des Lois, dotée des pouvoirs d'une commission d'enquête, qui entendra le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb lundi, les débats ont tourné au chaos des deux jours précédents.
Des orateurs de gauche et de droite ont défilé pour appeler à suspendre les discussions jusqu'à la semaine prochaine, jugeant impossible de débattre "sereinement" de la Constitution vu le "contexte" d'une affaire qui "s'apparente au gré des révélations à un scandale d'Etat." La majorité a, de son côté, déploré l'"obstruction", des "pompiers pyromanes", selon la formule du président des LREM Richard Ferrand.
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