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Licenciement d'Alexandre Benalla : "C'est un revirement sous la pression", estime Nicolas Bay

 Après que l'Élysée a annoncé avoir lancé une procédure de licenciement contre Alexandre Benalla, le secrétaire général du Rassemblement national, Nicolas Bay, a estimé sur franceinfo que la mesure était "le minimum que pouvait faire l'Élysée".

Article rédigé par franceinfo
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  (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCE-INFO)

"Ce licenciement est juste normal. C'est peut-être même le minimum que pouvait faire l'Élysée", a réagi sur franceinfo vendredi 20 juillet Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national, après que l'Élysée a annoncé avoir lancé une procédure de licenciement contre Alexandre Benalla.

Mercredi soir, Le Monde révélait une vidéo dans laquelle on voyait ce chargé de mission de l'Élysée frapper un homme pendant les manifestations du 1er-Mai. "Ce qui est inquiétant, c'est qu'on voit que c'est sous la pression médiatique et très tardivement que cette décision intervient." Nicolas Bay l'assure : "C'est un revirement sous la pression. La première décision qui a été prise était dérisoire et peut-être même bidon."

Le député européen du Rassemblement national est également très critique envers le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb. "Il faudra qu'à un moment donné quelqu'un explique à Gérard Collomb qu'il est ministre de l'Intérieur et qu'il ne peut pas être dans l'inaction et dans l'observation, dans des propos de spectateur politique alors qu'il devrait être un acteur." Nicolas Bay estime par exemple que Gérard Collomb "aurait pu se porter partie civile pour que l'image de la police ne soit pas ternie par cette affaire."

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