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Affaire Benalla : le couple molesté à Paris le 1er-Mai livre sa version au journal "Le Monde"

Chloé P. et Georgios D., le couple violenté par Alexandre Benalla le 1er mai dernier, place de la Contrescarpe à Paris, ont répondu jeudi au journal Le Monde. Ils avaient été entendus par la justice mercredi. 

Article rédigé par franceinfo
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Alexandre Benalla au côté d'Emmanuel Macron, le 24 février 2018, au Salon de l'agriculture, à Paris.  (STEPHANE MAHE / POOL)

Ils sont les principaux protagonistes des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux dans le cadre de l'affaire Benalla. Chloé B. et Georgios D., tous les deux molestés par l'ancien chargé de mission de l'Elysée, ont livré au Monde leur version des faits sur l'affaire, jeudi 20 septembre. 

"J'ai perdu le contrôle", confie Georgios B. au quotidien, concernant la carafe qu'il a projetée sur les forces de l'ordre durant les événements du 1er-Mai. Déjà légèrement violenté par les CRS, le couple assume "une réaction sanguine, stupide" mais qui n'était en aucun cas "une provocation"

"Ce qu'on a retenu, nous, ce sont les violences"

Les deux jeunes gens reviennent également sur le déroulé de l'interpellation. Alors que Georgio est mis à terre par Vincent Crase, il explique au Monde avoir "essayé de [s']expliquer". "Mais M. Benalla arrive derrière moi, m'attrape par la nuque, m'étrangle, me soulève. Je reçois un coup à l'estomac, un coup sur le visage. Il me tient toujours", témoigne le jeune homme. 

Sur les accusations d'une déclaration de "fausse identité", dénoncée pendant un temps par Alexandre Benalla et le préfet de police de Paris devant l'Assemblée nationale le 25 juillet dernier, les deux jeunes se défendent, assurant au Monde avoir bien décliné leur identité à la police. "Benalla ou pas Benalla, ce qu'on a retenu, nous, ce sont les violences", conclut le couple. "L'affaire politique nous dépasse complètement". 

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