Affaire Benalla : l'opposition claque la porte de la Commission d'enquête
Suite de l'affaire Benalla, l'opposition dénonce une parodie d'enquête à l'Assemblée nationale. Son co-rapporteur a claqué la porte jeudi 26 juillet. Une motion de censure a été déposée par Les Républicains.
Cinq jours d'auditions et une Commission d'enquête au plus mal. Jeudi 26 juillet, Guillaume Larrivé, co-rapporteur de la Commission d'enquête de l'Assemblée nationale, a claqué la porte. Et dans son sillage, c'est tout le reste de l'opposition qui suspend sa participation. De nombreux députés dénoncent le refus d'auditionner d'autres collaborateurs de l'Élysée dans l'affaire Benalla. "Tout ça, c'est une façon de bloquer le débat. Faut donc interroger la majorité d'En Marche qui le permet, qui protège ainsi l'Élysée", déplore Éric Coquerel, député La France insoumise.
Poursuite des auditions
Vendredi 27 juillet, seuls les députés En Marche poursuivront donc les auditions. Mardi prochain, l'Assemblée nationale débattra sur la motion de censure déposée par Les Républicains contre le gouvernement. Les députés de gauche devraient eux aussi déposer une motion de censure.
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