Affaire Benalla : l'ancien collaborateur de l'Élysée raconte sa vérité
Une semaine après les révélations du quotidien "Le Monde", Alexandre Benalla a livré sa version des événements du 1er mai dernier. Dans une longue interview, il répond point par point et dit assumer les faits.
C'est une communication particulièrement soignée, un long entretien dans le journal qui a révélé l'affaire il y a huit jours. Des photos où il se met en scène, rasé de prêt et regard pénétrant, à l'image d'un homme du président avec un ton toujours tranchant et souvent plein de rancœur. "On a essayé de m'atteindre, de me tuer [...] c'est une façon d'attraper le président par le colbac. J'étais le point d'entrée pour l'atteindre, le maillon faible", a-t-il déclaré dans le Monde.
"J'ai le sentiment d'avoir fait une grosse bêtise"
Il livre sa version de l'intervention du 1er mai. "Il n'y a aucun coup. C'est vigoureux. Ce qui se passe dans ma tête c'est : il faut donner un coup de main, on ne va pas laisser faire des délinquants". Loin des déclarations des policiers qui expliquent que la situation était sous contrôle et qu'ils n'avaient pas besoin d'aide extérieur. Alexandre Benalla exprime également des regrets. "J'ai le sentiment d'avoir fait une grosse bêtise. Je n'aurais jamais dû aller sur cette manifestation en tant qu'observateur, puis j'aurais, peut-être, dû rester en retrait". Cet entretien est aussi le moyen pour Alexandre Benalla d'expliquer sa fonction à l'Élysée alors qu'il est depuis 2016 auprès d'Emmanuel Macron. D'ailleurs c'est cette proximité avec le président qui aurait d'après lui fait des jaloux.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.