Ce matin du 21 juillet à l'Assemblée nationale, la présidente de la commission des lois avait le sourire. Elle pensait éteindre l'incendie de l'affaire Benalla en faisant l'annonce de l'audition du ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, prévue lundi 23 juillet. Mais l'opposition n'en démord pas et souhaite également entendre le plus proche collaborateur d'Emmanuel Macron, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler. Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, David Habib député de la Nouvelle Gauche des Pyrénées-Atlantiques ou encore Sébastien Chenu, député du Rassemblement National du Nord, ont tous réclamé des précisions quant à l'affaire. "Pourquoi monsieur Benalla a été choisi et pourquoi a-t-il eu un appartement de fonction?", s'interroge ainsi David Habib dans les couloirs de l'Assemblée nationale.Une bataille avec l'opposition loin d'être terminéeParmi les déclarations de l'opposition sur l'affaire, la France Insoumise, elle, réclame une audition du chef de l'État. "Le président n'est pas responsable devant le parlement donc il peut tout à fait refuser de venir, mais rien ne l'empêche de venir" a notamment déclaré Ugo Bernalicis, député du Nord. De son côté, la majorité dénonce la surenchère de l'opposition. Cet après-midi du samedi 21 juillet, les débats sur la révision constitutionnelle doivent reprendre. Mais la bataille autour de l'affaire Benalla est encore loin d'être achevée.