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Affaire Benalla : Emmanuel Macron "s'adresse à ceux qui sont en train de manipuler les commissions d'enquête"

Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, est revenu, mercredi au micro de franceinfo, sur les déclarations de la veille du président de la République, affirmant qu'il y avait "des personnes qui essayaient d'utiliser ces évènements".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé du Numérique. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

La déclaration d'Emmanuel Macron devant des élus LREM concernant l'affaire Benalla, mardi 24 juillet, "s'adresse à ceux qui sont en train de manipuler les commissions d'enquête et qui sont en train de manipuler ces démarches qui sont pour nous extrêmement nécessaires et extrêmement importantes", a estimé Mounir Mahjoubi, mercredi sur franceinfo. Pour le secrétaire d'État chargé du Numérique, "certains tentent de les manipuler parce qu'il ne faut pas être dupe non plus. Il y a des personnes qui essayent d'utiliser ces évènements, cette affaire Benalla contre le gouvernement, contre le président de la République, mais sans véritablement aller chercher la vérité. Il répond à tous ceux qui ne cherchent pas la vérité, mais simplement un coupable idéal", a-t-il expliqué.

Aujourd'hui, on est dans une transparence absolue.

Mounir Mahjoubi

Mounir Mahjoubi, pointe "les oppositions des extrêmes. Regardez le rôle très trouble du Front national [Rassemblement National] et de La France insoumise. Est-ce que vous avez l'impression que les questions sont à la recherche de la vérité ou à la recherche d'un coupable idéal qui serait le président de la République ?" a-t-il interrogé.

Le secrétaire d'État a renvoyé aux pratiques du passé : "Imaginez ce même type d'évènement il y a 20 ans, il y a 15 ans, il y a 10 ans et même il y a 5 ans. Jamais vous auriez eu des commissions aussi rapidement, jamais vous n'auriez eu autant de transparence (...) Nous sommes dans une démocratie qui fonctionne bien", a-t-il assuré. "Est-ce qu'il y a un seul élément qui n'a pas été transmis aux commissions ? Est-ce qu'il y a une zone de doute qui reste quelque part ? (...) Souvenez-vous de l'époque, on parle d'il y a moins de 20 ans, 15 ans, où on payait les collaborateurs avec des enveloppes de cash et on ne disait absolument rien aux Français", a-t-il argué.

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