Cet article date de plus de cinq ans.

2018, une année mouvementée pour Emmanuel Macron

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
2018, une année mouvementée pour Emmanuel Macron
2018, une année mouvementée pour Emmanuel Macron 2018, une année mouvementée pour Emmanuel Macron (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Autre tradition le soir du 31 décembre : les vœux du président de la République adressés à la Nation. Un exercice très particulier cette année, en pleine crise sociale. Retour sur l'année 2018 du président.

"L'année 2018 sera à mes yeux celle de la cohésion de la Nation". Les premiers vœux d'Emmanuel Macron n'ont pas été exaucés. 2018 avait mal commencé avec la grève perlée de la SNCF. Pendant trois mois, dans toutes les gares de France, le trafic est perturbé par les cheminots. Mais le gouvernement tient bon. À la mi-juin, la réforme est adoptée.


15 juillet 2018, la France s'empare de la Coupe du Monde, mais l'euphorie est de courte durée. Trois jours plus tard, l'affaire Alexandre Benalla plonge l'exécutif dans la tourmente. Dans une vidéo, on voit ce proche d'Emmanuel Macron frapper violemment un manifestant le 1er mai. L'affaire s'envenime et le président tarde à s'exprimer.

Un président isolé

Sans compter les petites phrases incomprises. "On met un pognon de dingue dans des minimas sociaux, et les gens sont quand même pauvres", "Je traverse la rue je vous en trouve. Ils veulent simplement des gens qui veulent travailler". Le langage d'Emmanuel Macron est jugé trop direct et méprisant.


À la fin de l'été, Emmanuel Macron accuse le coup avec le départ de deux poids lourds du gouvernement : Nicolas Hulot, jusqu'ici ministre de la Transition écologique, et l'un de ses proches, Gérard Collomb, alors ministre de l'Intérieur. Le président parait désormais isolé. La hausse des taxes sur le carburant est la goutte de trop. Le 17 novembre, les "gilets jaunes" font leur apparition. Entre Emmanuel Macron et les classes populaires, la rupture est actée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.