1er-Mai : désunion syndicale sur fond de campagne présidentielle
Il y a 15 ans, plus d'un million de personnes avait manifesté en France contre Jean-Marie Le Pen au second tour. Ce lundi 1er mai, ils étaient 280 000 au maximum selon la CGT, deux fois moins selon les chiffres officiels.
Tous contre le Front national, ce mot d'ordre faisait l'unanimité dans les défilés ce lundi, mais chacun avait son interprétation. La question sans réponse restant : faut-il voter Macron pour faire échec à Le Pen ? "Le combat contre l'extrême droite, il est dans nos gênes (...) donc y a aucune ambiguïté sur notre positionnement. On dit qu'aucune voix ne doit aller vers le Front national", assuré Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
La CDFT prône le vote Macron
Jean-Luc Mélenchon était aussi dans le défilé avec les Insoumis. Celui qui a rassemblé près de huit millions de voix était visiblement très ému devant les acclamations. Pour l'un de ses proches, le vote du second tour de la présidentielle est un dilemme. Pour la CFDT qui rassemblait ses militants dans la matinée à Paris avec l'UNSA, le choix est plus simple, ce sera le vote Macron. "La seule solution pour lutter contre le Front national, c'est de mettre un bulletin de M. Macron dans l'urne" le 7 mai, a assuré Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Seul Lille (Nord) a fait exception avec un défilé unitaire de militants CGT et CFDT.
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