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Emeutes après la mort de Nahel : "La réponse pénale n'est pas au rendez-vous", selon Marine Le Pen

La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale demande une application plus rigoureuse du Code pénal en cas de manquements aux obligations éducatives.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Marine Le Pen lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 4 juillet 2023 à Paris. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

"Ça n'est pas la misère qui est à l'origine de ces émeutes." C'est ce qu'a estimé Marine Le Pen, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, jeudi 6 juillet, au sujet des violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, après un contrôle de police à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Interrogée sur la proposition du gouvernement de sanctionner financièrement les parents des mineurs ayant participé aux émeutes, la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale y voit "un vrai levier". L'ancienne candidate à la présidentielle juge que les femmes qui élèvent seules leurs enfants ne seront pas pénalisées par cette mesure : "Des centaines de milliers de mères isolées élèvent leurs enfants et ils ne sont pas tous des délinquants", a-t-elle déclaré.

Mettant en avant son ancienne profession d'avocate, Marine Le Pen cible surtout "le laxisme judiciaire", selon ses termes. "En réalité, on utilise toute une série de stratagèmes pour remplacer notamment les peines de prison", a estimé la députée, qui vise en particulier les peines de moins de deux ans où, selon elle, "la réponse pénale n'est pas au rendez-vous". Elle a ensuite tonné contre "l'impunité totale" des mineurs qui, pour elle, "est une hormone de croissance de la délinquance".

Marine Le Pen dit faire "évidemment" le lien entre les violences urbaines et "l'immigration". Elle considère que cela "entraîne dans l'esprit d'un certain nombre de personnes une forme de sécession avec la société française". La veille, lors de son audition devant le Sénat, Gérald Darmanin avait pourtant déclaré que parmi les 3 671 personnes interpellées lors de ces violences urbaines, moins de 10% étaient de nationalité étrangère.

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