: Vidéo Présidentielle 2022 : "Cette primaire sera l’occasion de mettre dans le débat public les grands thèmes de société" comme le climat, espère Éric Piolle
Le maire EELV de Grenoble défend sur France Inter sa candidature pour représenter les Verts à la présidentielle face à des candidats plus connus, comme Yannick Jadot ou l'ex-ministre Delphine Batho.
Candidat à la primaire des Verts pour la présidentielle de 2022, Éric Piolle, le maire EELV de Grenoble (Isère) souhaite qu'elle soit "l’occasion de mettre dans le débat public les grands thèmes de société" comme "le climat, ses conséquences sociales, les questions d‘émancipation". "C'est positif", assure-t-il mardi 6 juillet sur France Inter. Il estime que "nous sortons de quelques mois où le débat politique a été complètement stérilisé par des questions de sécurité", à l'occasion d'une campagne des régionales et des départementales qui n'est pas dédiée à cela.
"L'ensemble des militants écologistes, des sympathisants, vont pouvoir regarder la façon dont nous portons les choses, nos qualités nos défauts, nos parcours", a estimé Éric Piolle en référence à ses adversaires de la primaire des écologistes, l'eurodéputé Yannick Jadot, l'ex-numéro 2 du parti Sandrine Rousseau, Jean-Marc Governatori, co-président du parti Cap écologie ou encore l'ancienne ministre de l'écologie Delphine Batho. "La politique est incarnée, il y a une méthode, moi je m'appuie sur un collectif et depuis toujours je travaille dans cet état d'esprit collectif", a commenté le maire de Grenoble.
"Fédérer derrière un projet positif et constructif"
S'il est persuadé qu'il "y a plus d’homogénéité dans la famille écologiste qu’il n’y en a dans toutes les autres familles politiques", Éric Piolle réfute la critique selon laquelle il souffrirait d'un déficit de notoriété. "Je suis moins connu comme le sont les maires en général mais je suis à la tête d'une ville, Grenoble, qui est de la même taille que la ville du Havre d'Édouard Philippe", l'ancien Premier ministre, a estimé l'écologiste. "Je me suis engagé assez tardivement dans la vie politique, il y a dix ans, pour faire passer l'écologie de cette force de lanceur d'alerte et de contrepouvoirs utiles à la société, à l'exercice du pouvoir, à la capacité à fédérer derrière un projet positif et constructif", a-t-il déclaré.
"Ce que je propose c'est un référendum qui se tiendra au moment des législatives et qui permette de déverrouiller l'avenir en introduisant de la proportionnelle aux législatives, en mettant le climat dans l'article 1, en séparant enfin la justice de l'exécutif et en introduisant le referendum d'initiative citoyenne", a détaillé le maire de Grenoble. "Ce qui est intéressant c'est de faire émerger ce que nous souhaitons voir dans la société à partir du vécu, du logement, de la mobilité, de la santé', a poursuivi Éric Piolle. "Fixons-nous des objectifs sur ce que nous voulons atteindre".
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