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Présidentielle : "Si chacun de nos 1,5 million d’électeurs nous fait un don de trois euros, ça remboursera cette campagne", explique David Cormand

"J'ai plutôt envie de m'excuser qu'autre chose parce que j'aurais vraiment voulu qu'on soit meilleurs", déclare eurodéputé EELV. Le candidat Yannick Jadot a rassemblé moins des 5% nécessaires pour se voir rembourser les frais de campagne.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le député européen EELV David Cormand, le 12 juillet 2019 sur franceinfo. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

David Cormand, eurodéputé EELV, est revenu lundi 11 avril sur franceinfo sur les difficultés financières que va connaître son parti, alors que la candidature de Yannick Jadot n’a pas réussi à atteindre les 5% nécessaires au premier tour pour se voir rembourser les frais de campagne. Le parti a lancé un appel aux dons. "Si chacun de nos 1,5 million d’électeurs nous fait un don de trois euros, ça remboursera cette campagne", explique l’eurodéputé. "Si nos capacités financières sont utilisées dans les années qui viennent uniquement à rembourser ce prêt, ça sera compliqué", ajoute-t-il.

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À propos du score, historiquement bas, qu'a obtenu Yanick Jadot au premier tour, pour David Cormand, "la question politique fondamentale, c'est expliquer l'échec qui a été le nôtre à cette élection présidentielle". David Cormand parle d’une "campagne ratée, même si elle a été solide sur le fond". L’eurodéputé assume de dire que désormais, "ce sont les Insoumis qui ont la force grâce à leur score historique et leur belle campagne. Il faut voir comment ils envisagent de construire la suite."

"J'ai plutôt envie de m'excuser qu'autre chose parce que j'aurais vraiment voulu qu'on soit meilleurs", déclare encore l’eurodéputé EELV au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle. "Il faut qu'on se remette en question", selon lui. "Force est de constater qu'on a été balayé par ce triangle des Bermudes", c'est-à-dire un triangle composé "de trois populismes : d'extrême droite avec Le Pen, libéral avec Macron et le populisme de gauche avec Mélenchon".

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