Cet article date de plus de deux ans.

Démission de Julien Bayou : Elisabeth Badinter se dit "particulièrement choquée par l'intervention" de Sandrine Rousseau

La députée écologiste a réagi instantanément sur Twitter, ce mercredi 28 septembre, aux propos d'Elisabeth Badinter, les qualifiant de "combo de positions réactionnaires".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La philosophe Elisabeth Badinter était l'invitée de la matinale de France Inter, ce mercredi 28 septembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Invitée de France Inter ce mercredi 28 septembre, la philosophe Elisabeth Badinter se dit "particulièrement choquée par l'intervention" de Sandrine Rousseau sur France 5, durant laquelle la députée EELV de Paris a accusé Julien Bayou de "comportements de nature à briser la santé morale des femmes".

>> Violences faites aux femmes : Julien Bayou démissionne de ses fonctions de secrétaire national d'EELV après les accusations d'un ex-compagne

"Elle s'est permis d'évoquer un problème entre monsieur Bayou et sa compagne et d'appeler à son exclusion", dénonce Elisabeth Badinter. Elle s'indigne contre Sandrine Rousseau "qui est dans la toute-puissance et se permet de contrer la justice". "Où sommes-nous pour mépriser à ce point la justice ?", s'interroge la philosophe. Elisabeth Badinter estime qu'aujourd'hui "on livre des hommes à la vindicte publique, sans passer par un minimum de justice".

Elisabeth Badinter appelle les victimes de viol "à prendre leurs responsabilités"

La philosophe considère que Sandrine Rousseau est "à la tête de la radicalisation" du mouvement féministe #MeToo. L'élue écologiste voudrait, selon elle, "tout faire flamber".

Sur Twitter, Sandrine Rousseau assume vouloir "flamber le patriarcat avec enthousiasme de surcroît". La députée écologiste dénonce également "un combo de positions réactionnaires" tenues par la philosophe ce mercredi sur France Inter. Sandrine Rousseau s'oppose tout particulièrement à ses propos sur la prescription. Elisabeth Badinter appelle les femmes victimes de viols "à prendre leurs responsabilités" et à déposer plainte avant la prescription des faits, précisant que "dix ans c'est pas mal".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.