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Dupont-Aignan : "Ni François Hollande ni Nicolas Sarkozy ne seront au second tour"

"Ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ne seront au second tour", a prédit Nicolas Dupont- Aignan mardi 10 janvier, en présentant ses vœux à la maison de l'Amérique latine. Le candidat à l’Élysée s'est montré optimiste sur ses parrainages.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Nicolas Dupont-Aignan (21 novembre 2010) (AFP)

"Ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande ne seront au second tour", a prédit Nicolas Dupont- Aignan mardi 10 janvier, en présentant ses vœux à la maison de l'Amérique latine. Le candidat à l'Élysée s'est montré optimiste sur ses parrainages.

A deux pas de la rue de Solférino, la Maison de l'Amérique latine ne servait pas mardi de décor à des festivités socialistes, mais aux voeux à la presse du candidat souverainiste à la présidentielle. Tout sourire, Nicolas Dupont-Aignan a affirmé avoir franchi la barre des 450 promesses pour ses parrainages. Il a prédit que "ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande ne seront au second tour".

"Le candidat du protectionnisme"

"C'est une tâche très lourde de présenter les voeux dans un pays qui se trouve dans une situation aussi catastrophique, avec le chômage qui explose, un million d'emplois industriel disparus en dix ans," l'insécurité qui progresse" et "l'école publique sacrifiée", a déclaré d'entrée M. Dupont-Aignan. Et de prôner "la sortie de l'euro, clé de tout protectionnisme intelligent".

"Je serai le candidat du protectionnisme", a-t-il continué. Et le seul, a-t-il estimé, à même de "débarrasser" la République de 'l'oligarchie des incapables" qui la dirige, "pour reprendre le titre du livre" des journalistes Sophie Coignard et Romain Gubert (qui vient de paraître chez Albin Michel).

"Un faux duel couru d'avance"

Il a pourfendu aussi "un faux duel couru d'avance" entre MM. Sarkozy et Hollande : "les Français attendent une vraie alternative, une révolution tranquille, un projet politique radicalement différent porté par un homme ou une femme qui n'a jamais trempé dans le système. Voilà pourquoi, je serai, j'en suis absolument convaincu, la surprise de cette élection présidentielle".

Les Français ne voudront pas, a jugé le président de Debout La République, d'un "Nicolas Sarkozy" qui " veut faire en deux mois ce qu'il n'a pas fait en cinq ans" et dont il ne restera que "le règne de l'argent roi". Ni d'un "François Hollande" qui "n'est pas une alternative, même pas une alternance".

"Avec les sondages, Gandhi et Jeanne d'Arc n'auraient pas existé"

Sûr que "l'histoire de France s'est faite par les petits", il a raillé "les contrefaçons" qui " fleurissent sous le soleil électoral", comme un François Bayrou converti au mot d"ordre "acheter français", bien qu'il ait signé tous les traités européens.

M. Dupont-Aignan a balayé les sondages qui ne le créditent pas de plus de 1% des intentions de vote : "avec les sondages, Gandhi, Clémenceau et les autres n'auraient jamais existé. Et Jeanne d'Arc !"

A l'"éternelle question" sur ses différences avec Marine Le Pen, le député de l'Essonne a répondu : "Nous sommes des gaullistes sociaux" , défenseurs de "l'école publique" et "pour l'égalité absolue des Français quelle que soient leur origine et leur religion". Il a d'ailleurs déploré que "la jeunesse ghettoisée" soit "le plus grand gâchis de notre société".

Il a enfin donné rendez-vous à la presse et à ses sympathisants le dimanche 22 janvier, au théâtre parisien du Gymnase.

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