DSK : Sarkozy appelle au "sang-froid", Fillon parle d'une "affaire de droit commun"
Silencieux depuis l’annonce de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn dans la nuit de samedi à dimanche, le président Sarkozy appelle aujourd’hui la majorité au "travail, au sang-froid, au courage, à l’unité" et à "la dignité".
_ Des propos rapportés par l’un des participants au petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité, au cours duquel le chef de l’Etat n’a toutefois pas une seule fois cité le nom de DSK.
Guère plus disert depuis dimanche, François Fillon évoque ce matin "un acte très grave qui n'appelle aucune excuse, si les faits reprochés à Dominique Strauss-Kahn étaient avérés".
"C'est une affaire de droit commun, pas une affaire d'Etat", a insisté le Premier ministre au cours de la réunion hebdomadaire des députés UMP, salle Colbert. Seses propos ont été rapportés par plusieurs députés, puis confirmés par Matignon.
Comme le président Sarkozy, le chef du gouvernement a cependant appelé la majorité à "faire preuve de mesure et de responsabilité. "Personne ne doit exploiter cette affaire ni se substituer à la justice. Il faut la vérité. Tous les commentaires sont inutiles et malvenus (...) On doit être irréprochable sur ce sujet," a-t-il insisté.
Pour le président de l’Assemblée nationale, les "accusations (portées sont) "graves". "La justice américaine est en marche", aussi, il "faut respecter la présomption d’innocence". "Nous sommes tous dans une phase de sidération", ajoute Bernard Accoyer.
Gilles Halais, avec agences
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