Cet article date de plus de treize ans.

DSK : la stratégie du retour permanent

Il est directeur général du Fonds Monétaire International, est installé à Washington depuis deux ans... mais prend soin de sa popularité en France, où les sondages le désignent régulièrement comme l'opposant le plus dangereux pour Nicolas Sarkozy en 2012.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Depuis le début de la crise économique et financière, en septembre 2008, le rôle et les moyens du FMI se sont vus renforcés. Et donc l'importance de son directeur général également.
_ Dominique Strauss-Kahn est devenu, ces derniers mois, l'interlocuteur obligé des gouvernements confrontés à la tourmente, et il a acquis une stature internationale qui lui permet, ce matin dans Le Figaro, de délivrer ses analyses et conseils sur la sortie de crise.

Il estime ainsi qu'il faut maintenir, pour l'instant, les mesures de soutien à la croissance : "la reprise est fragile, et le chômage va continuer à augmenter encore assez longtemps", prévient-il.
_ Sur la situation des banques, il affirme qu'il reste "d'importantes pertes non dévoilées : 50% sont peut-être encore cachées dans les bilans. La
proportion est plus forte en Europe qu'aux États-Unis".

Incidemment, ce rôle central du FMI et de son patron permet à Dominique Strauss-Kahn de ne pas se faire oublier en France : les enquêtes d'opinion montrent qu'il est, dans l'esprit d'une majorité de Français, le rival le plus crédible de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012.
_ DSK joue donc, plus ou moins dicrètement, sur les deux tableaux : interview économique dans Le Figaro ce matin, présence sur le plateau du "Grand Journal" de Canal+ ce soir...

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.