Agriculture : le gouvernement a-t-il bradé l’environnement ?
Samedi 24 février, le Salon international de l’agriculture s’est ouvert au Parc des expositions de Paris sous les sifflets et dans un climat très tendu. Une ouverture retardée et nécessitant l’intervention des CRS en raison des manifestants qui ont forcé l’entrée du pavillon central à l’arrivée d’Emmanuel Macron.
Rencontre avec des représentants d’agriculteurs
Alors que le chef de l’État avait été contraint d’annuler la tenue du grand débat au Salon de l’agriculture avec les syndicats agricoles, associations écologistes et agro-industriels, Emmanuel Macron s’est finalement entretenu avec des représentants d’agriculteurs ce samedi 24 février.
Lors de ces échanges, le Président de la République a annoncé différents engagements. Parmi eux, un plan de trésorerie d’urgence, des prix planchers dans chaque filière ou encore une reconnaissance de “notre agriculture et de notre alimentation comme un intérêt général majeur de la nation française”.
Une régression pour l’environnement et la santé ?
Alors que le gouvernement souhaite prendre des mesures pour calmer la colère des agriculteurs, qui ne faiblit pas, un collectif de chercheurs spécialistes des questions d’écologie et de santé s’alarme dans une tribune au “Monde” d’une “régression pour l’environnement et la santé”.
“Les récentes décisions de l’exécutif pour mettre fin à la mobilisation des agriculteurs représentent des reculs manifestes dans la lutte contre la dégradation environnementale et pour la préservation de ses fonctions écologiques” précise la tribune. Les plus de 1 000 scientifiques signataires de celles- ci mettent en avant que ces reculs entraînent également des “risques majeurs” sur la santé humaine de l’ensemble de la population actuelle et future.
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