Cet article date de plus d'onze ans.

Dîner de la majorité à l'Elysée : la famille se rassemble... malgré les divergences

Dîner de famille hier soir à l'Elysée pour la majorité présidentielle. Les chefs de partis politiques qui soutiennent le gouvernement étaient invités autour de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Harlem Désir pour le PS, Pascal Durand pour les écologistes, Jean-Michel Baylet pour les radicaux, ainsi que Robert Hue du mouvement unitaire progressiste et le chevènementiste Jean-Luc Laurent ont voulu donner l'image d'une majorité unie.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Lionel Bonaventure Reuters)

Après avoir savouré le crumble aux abricots du dessert, les chefs de la majorité se sont avancés tous ensemble, façon "frères d'armes", vers les caméras. L'image d'union se voulait d'autant plus forte que les divergences demeurent au sein de la majorité.

Deux heures et demie d'échanges de vues avec le président et le Premier ministre ne pouvaient pas gommer une année de tiraillements dans l'attelage majoritaire. Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux de gauche, l'admet : "Nous ne sommes pas devenus les mêmes, subitement. Mais ce qui compte, c'est que nous avons la même volonté de réussir pour la France ".

Les élections municipales en ligne de mire

Le climat politique, les grandes réformes, la France des dix prochaines années, thème cher à François Hollande depuis le 14 juillet, tels ont été les sujets abordés. Avec un petit crochet par les prochaines municipales, reconnaît Harlem Désir, Premier secrétaire du parti socialiste : "Notre rôle, comme responsables de partis politiques, c'est de faire en sorte que la gauche soit rassemblée devant les Français pour défendre nos projets aussi dans les villes ".

Un prochain dîner de chefs de partis aura lieu avant la fin de l'année, quitte à enterrer définitivement la promesse de François Hollande de ne pas faire du palais présidentiel le QG de la majorité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.