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Départs à EELV : Emmanuelle Cosse dénonce "des aventures personnelles"

Emmanuelle Cosse, la secrétaire régionale d’EELV, a réagi jeudi, à son arrivée à l'université d'été du PS à la Rochelle, aux départs de Jean-Vincent Placé et François de Rugy. Elle a pointé ceux qui se lancent "dans des aventures personnelles au moment où c’est l’intérêt collectif qui aurait dû primer“. Elle a aussi dénoncé les "renoncements" du gouvernement actuel.
Article rédigé par franceinfo
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  (Emmanuelle Cosse, secrétaire EELV à son arrivée à l'université d'été du PS © Maxppp)

La secrétaire nationale d’EELV (Europe Ecologie-Les Verts), Emmanuelle Cosse, est arrivée jeudi après-midi à La Rochelle pour l'université d’été du PS. Elle a réagi aux départs du parti de Jean-Vincent Placé et François de Rugy. Elle a pointé les "responsabilités de ceux qui partent ", juste avant des échéances que sont les élections régionales et la Conférence internationale sur le climat (Cop 21) qui aura lieu à l’automne. "Aujourd’hui, il se passe quelque chose de difficile pour nous. C’est une lourde responsabilité pour EELV mais aussi pour les parlementaires qui ont décidé de partir dans des aventures personnelles au moment où c’est l’intérêt collectif qui aurait dû primer“.

Emmanuelle Cosse, secrétaire EELV à son arrivée à l'université d'été du PS

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Tacle à la gauche

Pour la secrétaire nationale d’EELV, cette crise du parti écologiste illustre l’ensemble des fractures de la gauche, ainsi que la déception de l’électorat de gauche. Pour elle, c'est la conséquence de la politique menée depuis 2012 par François Hollande : “Une politique où l’on tâtonne, où l’on renonce, et où on a du mal à tenir ses engagements notamment sur Fessenheim ou su l’écotaxe “.

"Une salade de logo ne répond pas à  la désespérance"

Emmanuelle Cosse s’est aussi expliqué sur les alliances. Le parti envisage de s'allier au Parti de gauche pour les prochaines régionales dans des régions où le FN pourrait l'emporter. Pour elle, il est normal qu’EELV défende ses projets et ses choix. Elle considère que les alliances avec le PS ne sont pas la solution : “Ce n’est pas une salade de logos qui va permettre de répondre à la désespérance et au vote FN “.

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