Nicolas Dupont-Aignan veut "revenir à une Europe des nations libres où chacune contrôle ses frontières, son budget et ses lois"
Nicolas Dupont-Aignan, tête de liste aux élections européennes pour Debout la France, est l'invité politique du Soir 3 dimanche 5 mai.
La liste Debout la France pour les élections européennes menée par Nicolas Dupont-Aignan, invité du Soir 3 dimanche 5 mai, est crédité de 5% des intentions de vote selon un sondage Ipsos pour France Télévisions. "Je ne crois pas un instant à tous ces sondages. Je dis aux Français de voter en fonction des programmes, des personnalités, de ce que vous pensez et d'arrêter de se faire influencer par ces sondages", lance Nicolas Dupont-Aignan.
"On essaie de nous faire un match macron-Le Pen qui ne sont pas candidats alors que c'est une élection à la proportionnelle à un tour, où pour la première fois les Français peuvent voter pour les députés de leur préférence au Parlement européen", regrette-t-il.
L'UE "nous fait tant de mal"
33 formations politiques sont en lice, c'est un record. Seuls 40% des électeurs disent être sûrs d'aller voter. "C'est très important pour notre vie quotidienne. L'UE coûte chaque année 9 à 11 milliards d'euros nets à la France. Le président n'arrive pas à trouver de l'argent pour les retraités, les smicards, les services publics...", dénonce le candidat. Et de poursuivre : "Je veux qu'on récupère les trois quarts de ces neuf milliards et qu'on arrête de subventionner une organisation qui nous fait tant de mal, qui subventionne la Turquie, qui gaspille...".
Nicolas Dupont-Aignan est prêt à abandonner son mandat de député de l'Essonne pour un mandat de député européen. "On ne résoudra pas les questions de pouvoir d'achat, de chômage ou d'immigration si on ne remplace pas l'UE par une nouvelle organisation européenne. Il ne s'agit d'en sortir, mais qu'on revienne à une Europe des nations libres où chacune contrôle ses frontières, son budget et ses lois et qu'on passe à une Europe de projets comme Airbus, le numérique, la lutte contre le cancer...", explique celui qui "a tissé des liens avec 23 partis modérés eurosceptiques" pour, une fois au Parlement européen, "bloquer le budget ou l'élargissement de l'Union à la Turquie".
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