François Hollande renonce à la déchéance de nationalité
:quality(50)/2016/03/30/phpkt1ZJ0_1.jpg)
:quality(50)/2023/07/05/64a55fd777de4_placeholder-36b69ec8.png)
Le chef de l'État l'a annoncé à la sortie du Conseil des ministres ce mercredi 30 mars.
Après avoir reçu les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, François Hollande a annoncé ce mercredi 30 mars renoncer à inscrire la controversée déchéance de nationalité dans la constitution. Cette réforme constitutionnelle était pourtant la promesse du chef de l'État au lendemain des attentats de Paris. "Après quatre mois de débats qui ont empoissé la vie politique, le président de la République a choisi de clore cette séquence", rapporte Anne Bourse en direct de l'Élysée.
Aucun compromis possible
Au fil des semaines, droite et gauche n'ont pas réussi à s'entendre sur la question. "C'est sur le fameux article 2 et la déchéance de nationalité qu'aucun accord n'a été trouvé", souligne la journaliste de France 3. "François Hollande a déclaré qu'aucun compromis n'est possible, et que l'opposition est contre toute réforme. Il rejette la responsabilité de cet échec très clairement sur la droite", poursuit Anne Bourse. Après quatre mois de débats, c'est aussi un échec pour le président de la République.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.