Le chef de l'État a annoncé ce mercredi 30 mars, à la sortie du Conseil des ministres, renoncer à la très controversée déchéance de nationalité.
François Hollande a décidé ce mercredi 30 mars de renoncer à la révision constitutionnelle. "J'ai décidé, après m'être entretenu avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, de clore le débat constitutionnel", a déclaré le chef de l'État dans une déclaration solennelle. Le président de la République s'en prend à l'opposition : "Je constate aussi qu'une partie de l'opposition est hostile à toute révision constitutionnelle. Je déplore profondément cette attitude". Ce matin, le Parti socialiste admet un échec et admet que la droite a refusé l'union nationale.
Quatre mois de controverse
La droite elle accuse l'exécutif. "Il a créé les conditions de l'échec. J'avais dit en allant le voir que Les Républicains étaient décidés à voter la déchéance de nationalité pour les binationaux", a déclaré ce mercredi Nicolas Sarkozy. C'est la fin de quatre mois de controverse depuis le 16 novembre et le discours de François Hollande à Versailles devant tous les parlementaires. En renonçant au Congrès, François Hollande n'inscrira ni la déchéance de nationalité, ni l'état d'urgence dans la constitution.
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