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Contribution Ayrault-Aubry : Benoît Hamon marque sa différence et veut "faire vivre le débat"

Loyal, mais autonome. Telle est la ligne de Benoît Hamon, ministre de l'économie solidaire et leader de l’aile gauche du PS, face à la contribution commune Aubry-Ayrault que les membres du gouvernement sont appelés à signer "de façon exclusive".
Article rédigé par Francetv 2012
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Benoît Hamon s'est démarqué face à la contribution commune Ayrault-Aubry. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Loyal, mais autonome. Telle est la ligne de Benoît Hamon, ministre de l'économie solidaire et leader de l'aile gauche du PS, face à la contribution commune Aubry-Ayrault que les membres du gouvernement sont appelés à signer "de façon exclusive".

Benoît Hamon veut marquer sa différence. Et son autonomie de pensée. Ministre délégué à l'économie solidaire, le leader de l'aile gauche du Parti socialiste s'est déclaré jeudi "loyal au gouvernement" tout en réclamant du débat, à propos de la contribution commune Aubry-Ayrault que les membres du gouvernement sont appelés à signer "de façon exclusive".

Mardi, l'annonce de la présentation d'une "contribution générale" commune entre la première secrétaire du PS et le Premier ministre avait fait réagir au parti à la rose. Plusieurs députés PS ont ainsi mis en garde contre la démarche de Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault, y voyant un "oukaze" et une manière de tuer le débat.

Hamon laisse planer le doute

Les deux ténors socialistes ont proposé "à l'ensemble des dirigeants du PS, comme aux membres du gouvernement, de soutenir de façon exclusive cette contribution générale". "Elle sera ouverte à tous ceux, élus et militants, qui le souhaitent", est-il précisé

En réaction, interrogé sur RFI, Benoît Hamon a laissé planer le doute sur son intention de signer ou non cette contribution commune portée par la numéro un du PS et le Premier ministre, en vue du prochain congrès du parti.

"Le PS s'est illustré dans le fait qu'il a beaucoup, beaucoup, rénové la démocratie française avec les primaires", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "je suis loyal au gouvernement mais je considère qu'aujourd'hui on doit continuer à faire vivre le débat".

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