Cet article date de plus de treize ans.

Contact de la DGSE ? Clotilde Reiss "dément catégoriquement"

Maintenant de retour en France, après son séjour forcé en Iran, Clotilde Reiss met les points sur les i et "{dément catégoriquement}" ce matin tout lien avec la DGSE. C'est un ancien membre des services secrets français qui avait jeté le trouble lundi, affirmant que la jeune femme avait même son matricule dans le service de renseignement. "{Propos mensongers}", selon l'intéressée.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

"Je quitte un cauchemar, j'en trouve un autre", déclare la jeune femme ce matin dans un entretien téléphonique avec l'AFP. " Je suis choquée de trouver un climat de suspicion dans mon pays alors que c'est ce que j'ai vécu en Iran".

Clotilde Reiss ne digère pas les propos de Pierre Siramy, ancien cadre du renseignement français, tenus lundi : " "Clotilde Reiss a travaillé pour la France, disait-il. Ce n'est pas une espionne. C'est un contact de notre représentant à Téhéran. Elle faisait des rapports sur des éléments d'ambiance et dans le domaine de la prolifération. Elle l'a fait volontairement."

Ces propos avaient aussitôt été infirmés par le gouvernement. Et voilà que l'ancienne lectrice de l'université d'Ispahan décide à son tour de réagir. " Ces propos graves et par ailleurs irresponsables m'affectent ", explique-t-elle, "ils donnent du crédit à la partie adverse, celle-là même qui m'a conduite devant les tribunaux iraniens". C'est parce qu'elle était accusée d'atteinte à la sécurité nationale pour
avoir participé à des manifestations anti-Ahmadinejad qu'elle a fait un mois et demi de prison et passé neuf mois supplémentaires assignée à résidence à Téhéran.

"Tout ça jette un doute sur mon intérêt pour l'Iran, un intérêt sincère qui n'est pas suspect", affirme la jeune Française de 24 ans.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.