A la COP23, plusieurs plaintes enregistrées pour harcèlement sexuel
Les plaintes ont été enregistrées à la conférence de l'ONU sur le climat à Bonn, mais n'auraient pas été déposées auprès des autorités compétentes.
"Une poignée" de plaintes pour harcèlement sexuel ont été enregistrées à la conférence de l'ONU sur le climat à Bonn (Allemagne), a déclaré un porte-parole du secrétariat de la Conférence sur le climat des Nations unies, vendredi 17 novembre, au dernier jour de la conférence. "A ma connaissance, il y a eu une poignée de plaintes ici, à Bonn", a-t-il dit, sans préciser la nature de ces plaintes.
"J'ai cru comprendre que les personnes concernées, après avoir soulevé la question auprès des Nations unies et autres autorités compétentes, n'ont pas voulu engager de démarche officielle supplémentaire", a-t-il ajouté.
"Zéro tolérance"
Pour la première fois depuis le début des négociations climat il y a plus de deux décennies, le secrétariat a informé les délégués qu'il observerait une approche "zéro tolérance", dans un avertissement posté sur l'agenda quotidien en ligne."Le secrétariat de la CCNUCC et les organisateurs de la COP23 ont une tolérance zéro à l'égard de toute forme de harcèlement, y compris sexuel, et s'occuperont rapidement de telles plaintes", indique ce texte.
L'avertissement invite à "rapporter tout incident" aux services de sécurité des Nations unies et fournit deux numéros de téléphone. La responsable climat de l'ONU a déclaré la semaine dernière que le secrétariat n'avait pas assez d'argent pour mettre sur pied une "équipe spécialement dédiée" au harcèlement sexuel. "Nous avons besoin de beaucoup de soutien", a-t-elle dit. Elle a ajouté ne pas être au courant de plaintes particulières au sein de l'équipe du secrétariat.
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