Compétitivité et lutte contre les communautarismes : les "fondamentaux" de l'UMP selon Copé
Mardi, fraîchement élu Jean-François Copé adoptait une
posture offensive à l'Assemblée interpellant Jean-Marc Ayrault sur "l'immense malentendu" que représente selon lui l'élection de François Hollande. Au
siège de l'UMP ce mercredi, Jean-François Copé a préféré opter pour un ton plus rassembleur.
Soulignant
que les taux de participation de l'élection à la présidence du parti traduisait
"un vrai moment de démocratie interne" , il a ajouté que "le
temps de 'l'apaisement devait venir". Autrement dit, oubliées les querelles de campagne avec François Fillon... dont il n'a pas prononcé le nom.
Pour le
nouveau président de l'UMP les "tensions personnelles étaient liées à la période
électorale" . La page est tournée selon lui : "La démarche que je
propose entre en vigueur dès maintenant, il n'y a aucune arrière pensée ni
velléité de prendre des distances de qui que ce soit" . "Le temps est à
la main tendue et au rassemblement" a une nouvelle fois répété
Jean-François Copé. Une stratégie efficace,
puisqu'il a été félicité par Alain Juppé pour ses propos rassembleurs.
Quelle
ligne politique pour l'UMP ?
"La
ligne politique est très large, il n'a jamais été question que ce soit une
ligne à droite contre une ligne au centre, mais une ligne combinant les différentes
idées en présence qui ne sont pas antinomiques mais complémentaires" , a
expliqué Jean-François Copé aux journalistes. Luc Chatel a renchéri : "La
ligne politique c'est marcher sur deux jambes, donc prendre des décisions
fortes mais être ouverts sur des questions économiques, sociales et européennes ". Les consultations pour les postes à prendre à la tête du parti ont d'ailleurs commencé, verdict début janvier.
En attendant le nouveau président a déjà privilégié deux décisions fortes : la question
de la compétitivité et de la lutte contre les communautarismes. "C'est un
grand chantier de la nation, les communautés doivent respecter les lois de la République (...) mais nous refusons toute alliance avec les extrêmes" , a souligné
Jean-François Copé.
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