L'ancien ministre Claude Guéant sera fixé sur sa demande de remise en liberté le 7 février
Il est en détention depuis le 13 décembre dans le dossier des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.
Claude Guéant doit encore patienter derrière les barreaux. Un juge d'application des peines a examiné, mercredi 19 janvier, la demande de remise en liberté de l'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, et il rendra sa décision le 7 février prochain, a appris France Télévisions auprès de son avocat, Philippe Bouchez El Ghozi.
Claude Guéant, 77 ans, est en détention depuis le 13 décembre. La justice a décidé de l'incarcérer après avoir estimé qu'il ne réalisait pas les versements nécessaires pour payer l'amende de 75 000 euros et les dommages et intérêts qu'il s'était vu infliger en 2019 dans le dossier des primes en liquide du ministère de l'Intérieur. Il avait aussi été condamné à deux ans d'emprisonnement, dont un an ferme, mais avait bénéficié d'un aménagement de peine et la purgeait en liberté conditionnelle.
Philippe Bouchez El Ghozi expliquait, le jour de l'incarcération, que son client devait encore "payer une somme de 115 000 euros" et qu'il payait "depuis deux ans 3 000 euros par mois qui sont saisis sur ses retraites d'un montant de 5 500 euros" et affirmait qu'il ne lui restait que 1 600 euros par mois et ne pouvait payer plus.
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