Cinq candidats pour succéder à Laurence Parisot à la tête du Medef
La campagne pour la succession de Laurence Parisot à la tête
du Medef débute officiellement ce mardi. Lundi, le comité statutaire de la
principale organisation patronale a validé cinq candidatures. Cinq hommes qui
vont tenter de succéder à celle qui a tenu les rênes du syndicat pendant 8 ans,
et qui a tenté en vain de briguer un troisième mandat.
Cinq candidats en lice
Pierre
Gattaz : Âgé de 83 ans, Pierre Gattaz fait figure de favori. Il est le président du groupe des
fédérations industrielles (GFI). Il a obtenu le soutien de l'UIMM, la puissante
fédération de la métallurgie. Plusieurs personnalités du Medef se sont ralliées
à celui qui se présente comme "un candidat du terrain " et "de
conquête ". Pierre Gattaz se montre notamment offensif contre les 35 heures, sur
l'âge de la retraite ou la fiscalité des entreprises.Patrick Bernasconi : À 57
ans, Patrick Bernasconi est le président de la Fédération nationale des travaux
publics (FNTP). Ancien proche de Laurence Parisot, il a négocié avec les
syndicats de nombreux dossier épineux. Il est notamment l'un des artisans de
l'accord sur le marché du travail le 11 janvier dernier. Il aime mettre en
avant son "style" et sa "méthode ".Geoffroy Roux de Bézieux
: Il est le troisième candidat du trio de favoris. Comme Laurence Parisot, il
vient des services. Âgé de 50 ans, il est vice-président de la Fédération
française des télécommunications (FFT), patron d'Omea (Virgin Mobile). Lui
aussi aime mettre en avant son attachement au dialogue social.Deux "petites
candidatures" : Thibault Lanxade, 42 ans, patron de la PME Aqoba, et Hervé
Lambel, patron de HLDC, société spécialisée dans la production
cinématographique et de spectacles vivants.
Élection le 3 juillet
Le calendrier est fixé.
Les candidats vont être entendus le 23 mai par le conseil exécutif du Medef. Il
rendra son avis à l'Assemblée générale le 3 juin.
L'élection se tiendra
ensuite le 3 juillet. Les 560 membres de l'Assemblée générale seront invités à
se prononcer. Le candidat qui obtient la majorité absolue est élu, à condition
que les deux tiers des membres votants aient pris part au scrutin. Si aucun
candidat ne l'obtient, un second tour est organisé.
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