Chutes de neige : quelques pistes pour éviter de nouvelles pagailles
Nathalie Kosciusko-Morizet le reconnaît : le 8 décembre, "on a trop tardé à interdire la circulation des poids-lourds". Le préfet de police n'avait pris son arrêté qu'en fin d'après-midi : pour la ministre cela aurait du être fait "dès la mi-journée".
Elle promet que des zones à risques (en cas de neige, pour les camions) vont être définies ; et une distinction sera désormais faite entre les poids-lourds équipés de pneus neige et ceux qui ne le sont pas.
Des axes seront aussi définis comme prioritaires pour les secours et les transports en commun.
Autre proposition censée améliorer la gestion des intempéries en amont : en Ile-de-France, un agent de Météo France devra être présent en cas d'intempéries dans chacun des sept PC de crise. Objectif : que les bulletins de prévision soient mieux interprétés.
_ Enfin, les chasse-neige et saleuses vont être équipés de GPS dès l'an prochain en Ile-de-France et dans les régions de l'est, et d'ici deux ans dans les autres régions.
Voilà pour les routes. Concernant le trafic ferroviaire, les propositions de la table ronde ne sont autres que celles déjà avancées par Guillaume Pépy, le président de la SNCF (lire la chronique d'Emmanuel Kessler, ci-dessous) : il va demander aux constructeurs, Alstom et Bombardier, de concevoir des rames plus résistantes à la neige, il veut multiplier les réchauffeurs automatiques d'aiguillages (qui évitent aux rails d'être pris dans la glace), et il promet une formation pour les 10.000 contrôleurs, pour qu'ils communiquent mieux l'information aux voyageurs. Chacun de ces 10.000 contrôleurs sera équipé, d'ici la fin de l'année, d'un smartphone.
Il faut aussi, dit Nathalie Kosciusko-Morizet, une meilleure information en direction des usagers de la route : elle évoque "de meilleures alertes" radio ou par téléphone, sans plus de détails pour l'instant.
Une
autre réunion, consacrée cette fois-ci au transport aérien, sera
organisée jeudi.
Mathilde Lemaire
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.