Christine Lagarde visée par une enquête : les réactions politiques
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Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, souligne dans un communiqué que "les Français ont le droit de savoir si des
décisions ont été prises au mépris de l'intérêt général et, le cas échéant, qui
les a prises. C'est à la justice de notre pays d'y répondre".-
Pour François Hollande, "la décision de la commission des requêtes a deux
conséquences: Elle renvoie sur le chef de l'Etat la
responsabilité d'un choix de faveur à l'égard de Bernard Tapie
et elle affaiblit la position de Mme Lagarde à la direction du
FMI dans un moment difficile pour les finances internationales." -
Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés PS, avait réclamé l'ouverture d'une enquête. Il se félicite de la décision de la Cour de Justice de la République. "Tout cela illustre la confusion des intérêts politiques, économiques et financiers qui règne au sommet de l'Etat depuis l'élection de Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.
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"Une étape décisive sur le chemin de la vérité", a estimé pour sa part François Bayrou. "Cette affaire, qui restera je le crois comme un des plus grands scandales sinon le plus grand scandale de la Ve république, avec des zones d'ombre toujours plus épaisses, fait peser un lourd soupçon sur l'enchaînement des décisions d'Etat qui ont conduit à verser des centaines de millions d'euros de fonds publics à Bernard Tapie", a souligné le président du MoDem.
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La décision de la CJR satisfait également le député Nouveau Centre Charles de Courson, vice-président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale.
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L'enquête portera sur les chefs de "complicité de faux" et "complicité de détournement de biens publics". Pour le rapporteur UMP du Budget à l'Assemblée nationale, Gilles Carrez, cette enquête est sans objet.
- Pas de quoi remettre en cause la légitimité de Christine Lagarde à la tête du FMI estime Valérie Pecresse, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.
Caroline Caldier, avec agences
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