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Christian Jacob s'est interrogé sur "la pertinence" de "l'embauche à vie des fonctionnaires"

Dans un entretien au mensuel Acteurs publics daté de janvier, à la question de savoir si "la question du statut" des fonctionnaires est "taboue", le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, répond: "jusqu'à aujourd'hui, oui".
Article rédigé par France2.fr
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Christian Jacob (AFP)

Dans un entretien au mensuel Acteurs publics daté de janvier, à la question de savoir si "la question du statut" des fonctionnaires est "taboue", le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, répond: "jusqu'à aujourd'hui, oui".

"Lorsque j'étais ministre, j'en avais parlé de manière informelle avec les syndicats. L'accueil avait été frais, mais il ne faut pas s'interdire d'en débattre. Comme il ne faut pas s'interdire non plus de réfléchir à la pertinence de l'embauche à vie des fonctionnaires", ajoute le député-maire de Provins (Seine-et-Marne). M. Jacob avait été ministre de la Fonction publique entre 2005 et 2007.

Christian Jacob envisage "des contrats d'objectifs" sur 5 ou 10 ans
"Ne pourrait-on pas envisager, à l'avenir, des contrats d'objectifs sur cinq ou dix ans, qui permettraient à des gens de passer du secteur privé au secteur public et vice versa?", s'interroge-t-il encore.

Christian Jacob "sait que c'est compliqué pour les ministères régaliens, mais c'est peut-être possible, par exemple, dans l'équipement ou la recherche". "On doit pouvoir poser ce débat sans crainte".

Il juge par ailleurs qu'il faut "continuer" dans la voie de la réduction du nombre de corps de fonctionnaires, qu'il avait "accélérée" quand il était ministre, "parce que cela crée de la mobilité".

A la question de savoir si le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite est une bonne règle, M. Jacob répond "oui et non". "Non, car elle est parfois compliquée à gérer par les ministères. Oui, car sans cette règle, rien n'aurait été fait en matière de réduction des effectifs. De plus, elle ne s'est pas appliquée partout sans discernement", ajoute-t-il.

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