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"Mort d’un pourri" : le NPA salue à sa manière la mémoire de Charles Pasqua

Le mouvement d'Olivier Besancenot s'est fendu d'un communiqué assassin après l'annonce de la mort de l'ancien ministre de l'Intérieur. 

Article rédigé par franceinfo
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Charles Pasqua, le 8 avril 2014, lors de son arrivée au tribunal de Paris.  (FRED DUFOUR / AFP)

Les hommages étaient contrastés : Charles Pasqua fait quasiment l'unanimité à droite, mais la gauche a été plus tempérée, voire divisée, après l'annonce, lundi 29 juin, de la mort de l'ancien ministre de l'Intérieur, gaulliste historique, personnage fort en gueule et controversé. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), mouvement d'Olivier Besancenot, s'est, lui, fendu d'un communiqué assassin, intitulé "Mort d’un pourri".  

Signé Robert Pelletier et publié mardi 30 juin, le communiqué liste les aspects les plus controversés de la carrière de Charles Pasqua. "Il est co-fondateur en 1958 du Service d’action civique (SAC) (...)  Ce ramassis de truands (...) et de barbouzes s’illustrera sur tous les fronts en son nom propre ou au travers de certains de ses membres", détaille le NPA.

"Un sinistre personnage"

Le mouvement évoque également les passages successifs de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur : "Son nom symbolisera à jamais la première loi s’attaquant gravement aux droits des immigrés". "C’est ainsi sous son ministère que Malik Oussekine est sauvagement assassiné par un groupe des Pelotons voltigeurs motoportés", poursuit le NPA, en référence au jeune homme d'origine marocaine, mort en 1986 sous les coups de la police pendant une manifestation étudiante à Paris, alors que Charles Pasqua était ministre de l'Intérieur. Le Peloton voltigeur motoporté a été dissous après cette affaire.

Evoquant un "sinistre personnage", le mouvement se "désespère d’entendre ou de lire les politiciens 'de gauche' se répandre en déclarations complaisantes", après l'annonce de la mort de l'homme politique. 

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