Ce scrutin avait été marqué par l'écrasante victoire de la gauche qui avait emporté 20 régions sur 22 en métropole
En définitive, 24 régions sur 26 (20 sur 22 en métropole) furent remportées par la gauche.
En 1986 et 1992, la droite avait remportée vingt sur vingt-deux alors qu'en 1998, elle n'en avait concédé que sept à la gauche en métropole.
La victoire de la gauche avait été symbolisée par le succès de Ségolène Royal, en Poitou-Charentes.
Les élections de 2004 intervenaient dans un contexte particulier. Il s'agissait des premières élections après l'échec de la gauche à la présidentielle de 2002. Il donnait la possibilité aux électeurs d'adresser un message au gouvernement Raffarin. Résultat, la participation fut assez élevée avec plus de 62% de participation.
Si aucune région n'est emportée dès le premier tour, le score le plus retentissant est à mettre à l'actif de Ségolène Royal qui rassemble 46,29 % des voix en Poitou-Charentes. Cette région ayant été dirigée par Jean-Pierre Raffarin jusqu'en 2002.
Le Front national réussit son pari et se maintient au second tour dans 17 régions où le seuil des 10 % est atteint par les listes d'extrême-droite.
Au second tour, (participation en hausse à plus de 65%) la gauche l'emporte dans 20 régions sur 22 en métropole. La présence du Front National, mise en avant par la droite pour expliquer son échec, ne semble pas avoir joué un rôle clef. Ainsi, dans des régions où il n'était pas présent au second tour, la gauche progresse parfois vivement (Pays de Loire, Bretagne). En revanche sa présence au second tour a peut être joué un rôle dans certaines régions comme la Franche-Comté mais pas du tout dans d'autres (Poitour-Charentes).
Cette présence d'un FN, donné pour moribond en 2007, au second tour en 2010, pourrait ainsi jouer un rôle important.
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