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Relance de l'économie : "Je ne souhaite pas d'augmentation d'impôts", indique Bruno Le Maire

Le ministre de l'Économie et des Finances assure que le remboursement de la dette se fera par "la croissance" et "le retour de l'activité".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, dans les studios de franceinfo, le 9 avril 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je ne souhaite pas d'augmentation d'impôts", affirme lundi 18 mai sur franceinfo Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances. "Nous relancerons l'économie française par la croissance" et "par le retour de l'activité", explique-t-il. Il admet que "la dette est là, on ne l'effacera pas, il faudra la payer", mais précise que cela ne se fera pas "tout de suite".

Dans un premier temps, Bruno Le Maire veut "relancer l'économie pour qu'on retrouve de la croissance, de la prospérité, des emplois pour tous les Français, de l'innovation, des nouvelles technologies et une économie décarbonée". "Plus tard viendra le temps du remboursement de la dette", ajoute-t-il. Ce remboursement ne se fera pas en augmentant l'impôt sur la fortune, assure-t-il.

C'est trop simple de penser qu'on va éponger nos dettes et retrouver de la croissance par le retour de l'ISF.

Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances

à franceinfo

"Revenir sur nos choix fiscaux qui ont été faits en 2017, sur la fiscalité du capital par exemple, sur le soutien à la compétitivité des entreprises, ce serait renier ce que nous avons fait pendant trois ans, qui pourtant avait donné des résultats", plaide le ministre. Il salue ainsi le bilan du gouvernement : "Les intuitions du président de la République, qui étaient la baisse des l'allègement de la fiscalité sur le capital pour relancer l'industrie, la compétitivité, l'attractivité de la France, c'étaient les bonnes intuitions", affirme-t-il. "Ne revenons pas sur nos bonnes intuitions, mais soyons capables d'imaginer une économie française compétitive et décarbonée", ajoute-t-il. 

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