Replay Inflation alimentaire : la France "ne retrouvera pas les prix d'avant-crise", reconnaît Bruno Le Maire, invité de "L'Evénement" sur France 2
Ce qu'il faut savoir
Ce direct est désormais terminé.
Bruno Le Maire était l'invité de la première de l'émission "L'Evénement, l'interview", diffusée sur France 2, jeudi 28 septembre à partir de 20h40. En pleine semaine de présentation du budget 2024, le ministre de l'Economie a répondu aux questions de Caroline Roux. Le ministre était interrogé dans un contexte économique bousculé par les questions liées à la lutte contre l'inflation, l'envolée du prix des carburants, mais aussi de la réduction de la dette, priorité de l'exécutif. Sur le sujet de l'inflation alimentaire, Bruno Le Maire reconnaît que la France "ne retrouvera pas les prix d'avant-crise". "On ne va pas revenir au prix d'avant, mais il faut que les prix augmentent moins vite" , a-t-il déclaré.
L'année prochaine sera "meilleure" que cette année en matière d'inflation. "L'année 2024 sera meilleure que l'année 2023. Je suis convaincu qu'en 2024, on verra une accélération du reflux des prix", a assuré Bruno Le Maire.
Des propos sur la prochaine élection présidentielle. Interrogé sur ses ambitions présidentielles pour 2027, le ministre a assuré que "je suis à mon travail". "Je le dis d'ailleurs à tous ceux qui ont des rêves présidentiels dans la majorité et qui sont tous légitimes à les avoir : il n'y aura personne sur la ligne de départ qui soit capable de l'emporter en 2027 si nous n'avons pas de résultats."
Un budget de "rétablissement de la trajectoire de nos finances publiques". Lors de la présentation du projet de loi, mercredi, le ministre de l'Economie a annoncé qu'il souhaitait réaliser des économies avec le budget 2024, en ramenant le déficit public à 4,4% l'année prochaine. L'exécutif a cependant promis l'indexation des minimas sociaux sur l'inflation, des investissements dans la transition écologique et une nouvelle taxe sur les autoroutes et les aéroports.
Le 49.3 déclenché pour la loi de programmation des finances publiques. La Première ministre a utilisé cet article de la Constitution pour faire adopter ce texte, qui trace la trajectoire budgétaire de la France entre 2023 et 2027. Il s'agit de son douzième recours à cette "arme" législative depuis sa prise de fonction.
Tensions autour de l'interdiction des passoires thermiques. Critiqué jusque dans la majorité pour avoir ouvert la porte à un report de l'interdiction de louer les logements les plus énergivores, Bruno Le Maire a finalement tenté mercredi d'édulcorer ses propos, sans se dédire totalement : "Il n'est pas question de modifier le calendrier tel qu'il a été déterminé", a-t-il assuré lors de la présentation du budget 2024.