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Droit de réponse : Olivier Véran réagit aux propos de Benoît Hamon sur le secteur hospitalier

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Droit de réponse : Olivier Véran réagit aux propos de Benoît Hamon sur le secteur hospitalier
Droit de réponse : Olivier Véran réagit aux propos de Benoît Hamon sur le secteur hospitalier Droit de réponse : Olivier Véran réagit aux propos de Benoît Hamon sur le secteur hospitalier
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En interview pour Brut, Benoît Hamon avait pointé du doigt certaines mesures budgétaires proposées par le ministère de la santé sur le secteur hospitalier.

« On veut pas saccager le sytème. Au contraire, on veut le protéger et le moderniser. »

Olivier Véran est médecin hospitalier. C’est également un député du groupe La République en Marche et le rapporteur général du budget de la Sécurité sociale. Interviewé à son tour par Brut, il a tenu à réagir aux propos tenus par Benoît Hamon et aux critiques qu’il formulait le 24 Octobre sur les projets de la ministre de la santé Agnès Buzyn.

"J'ai repéré au moins deux bêtises dans la vidéo."

Olivier Véran, député LREM

« Il est dit qu’on va baisser le budget de l’hôpital de trois milliards. C’est l’inverse : en fait on va augmenter le budget de l’hôpital de 2 milliards d’euros l’année prochaine. Et le budget de la santé pour les français, on va l’augmenter de 4 milliards et demi l’année prochaine, alors vous voyez le budget ne baisse pas, il augmente. » a affirmé Olivier Véran, aux antipodes des déclarations de Benoît Hamon.

Pertinence et performance

Pour le député LREM, Benoît Hamon confond « la performance des hôpitaux » et la « pertinence des soins »

« La performance ça fait 15 ans que ça existe dans notre pays. Nous ce qu’on veut faire c’est différent. La pertinence, ça veut dire qu’on va payer davantage la qualité des soins, qu’on va prendre davantage de temps lorsque c’est nécessaire. »

Olivier Véran explique que la réforme portée par la ministre de la santé visera à développer « la médecine ambulatoire » et à mettre en place « des parcours de soins. »

« Ce qui compte c’est le juste soin. Au bon moment pour le bon patient. » conclut-il.

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