Bayrou "prêt" pour 2012 ; les Français "aussi", selon lui
Dans cette interview qui paraitra samedi, François Bayrou revient sur 2007, quand il avait réuni plus de 18% des voix au premier tour de l’élection présidentielle, mais qu’il avait été distancé par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. "En 2007, ce qui l'a emporté au bout du compte, c'est le remords du 21 avril 2002" et l'élimination de Lionel Jospin (PS) du tour décisif.
2012 : les choses ont changé
Avant d’expliquer : "Peut-être aussi n'étais-je pas tout à fait prêt, et les Français non plus" . Et d’ajouter : "Aujourd'hui, les Français le sont, et je le suis aussi. Notre pays est prêt à faire ce grand choix. Je le crois et je le sais". Pour François Bayrou, "les gens sont en colère, ils ont besoin de sanctionner les fautes".
Pas les extrêmes
François Bayrou pense que les Français sont conscients des conséquences d’une politique qui serait pratiquée par les extrêmes : "En même temps, au fond d'eux-mêmes, ils savent que les +solutions+ que portent les extrêmes, si elles étaient appliquées, seraient terribles pour la France" , déclare le président du MoDem. Et de conclure :
"Dresser les Français les uns contre les autres en regardant leur origine, sortir de l'euro, si nous vivions cela, ce serait misère et violence".
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