Cet article date de plus de douze ans.

Avant son investiture à l'Elysée, Hollande organise sa succession en Corrèze

Un dernier retour aux sources avant sa prise de fonction officielle mardi, et un agenda, notamment international, déjà chargé à bloc. L'occasion d'un dernier hommage aux Corréziens qui lui ont accordé leur "confiance" tout au long de sa carrière politique. François Hollande va laisser deux sièges vacants en Corrèze : celui de président du conseil général et celui de député.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

"Une page se tourne, mais on est dans le même livre ", a résumé François Hollande. Arrivé en début de matinée en Corrèze sur
un vol régulier, le président élu a été longuement acclamé par
les 500 élus et fonctionnaires du conseil général, avant de leur déclarer :
"Je ne me sépare pas de vous, je vais m'éloigner, mais je vais vous
regarder avec bienveillance, mais aussi avec impartialité"
.

François Hollande a rendu un nouvel hommage appuyé à ce département
rural de 240.000 habitants, devenu sa terre d'élection : "Je ne
pouvais pas concevoir l'exercice de cette fonction, si je n'avais pas eu au
préalable la confiance des électeurs".
Et d'ajouter, évoquant son
parachutage il y a plus de 30 ans, face à un futur chef de l'Etat, Jacques
Chirac : "La confiance se gagner dans la durée".

Outre son fauteuil de président du conseil général, le président élu va
également laisser vacant son siège de député, que devrait briguer la
vice-présidente PS Sophie Dessus.
Avant d'être investi mardi comme chef de l'Etat, François Hollande va
donc mettre fin à une longue carrière d'élu local entamée en 1983 comme
conseiller municipal d'Ussel. Avant d'être élu député (1988-1993, puis
1997-2012), premier adjoint puis maire de Tulle de 2001 à 2008. Depuis 2008, il
était président du conseil général de Corrèze. 

Le Président a promis de revenir régulièrement en Corrèze, notamment durant la campagne des législatives. D'ici-là, d'autres dossiers l'attendent (les comptes publics, la croissance, la crise grecque) et d'autres mains à serrer (Angela Merkel, Barack Obama). Un agenda pas si "normal" que cela.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.