Aubry dans les pas de Sarkozy dans la Creuse
Martine Aubry a commencé par attaquer Nicolas Sarkozy sur le plan social dans la commune de Saint-Sulpice-le-Guérétois. Pour elle, le président de la république "va venir ici en Creuse pour expliquer qu'il aime le rural". "Nous savons ce qu'il a fait au monde rural, aussi bien par ses lois qui ont cassé les pouvoirs des élus locaux, les lois sur la décentralisation (...) que par la casse des services publics qui est frappante ici".
_ Ensuite, au plan politique, Martine Aubry a rebondi sur le critiques de Nicolas Sarkozy au sujet de la primaire qui serait, selon lui, contraire à l'esprit de la Ve République. "J'ai bien compris que la droite était très ennuyée par la primaire. La droite n'aime pas la démocratie", a conclu la finaliste de la primaire.
A une quarantaine de km de là ... Nicolas Sarkozy
Dans la région d’Aubusson, le président de République distribue coups de griffes et amabilités aux socialistes, et à Martine Aubry pour commencer. "Les services publics, c’est une question qui provoque de l’inquiétude, ce qui est bien normal, et qui déchaine de la démagogie", dit-il, avant d’ajouter : "La question n'est pas de subventionner un bureau de poste qui reçoit un client tous les trois jours".
Le chef de l’état ne s’arrête pas là. Il enchaine sur la démondialisation chère à Arnaud Montebourg, l’arbitre du second tour de la primaire. "Refuser le monde est un mensonge. La France refuse le monde ? qui va produire ici ? et comment on va s’en sortir ?"
Enfin, Nicolas Sarkozy s’en prend à ceux qui, au PS, promettaient de revenir à la retraire à 60 ans. "Personne n’y reviendra", dit-il, "parce que ce serait conduire la France à la faillite".
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