Cet article date de plus de treize ans.

Aubry accuse Sarkozy d'avoir "abandonné l'industrie"

La candidate à la primaire PS, Martine Aubry, a accusé lundi soir Nicolas Sarkozy d'avoir "abandonné l'industrie", se posant en "présidente de la réindustrialisation de la France" pour 2012
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Martine Aubry en meeting à Canteleu, près de Rouen, le 26 septembre 2011 (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

La candidate à la primaire PS, Martine Aubry, a accusé lundi soir Nicolas Sarkozy d'avoir "abandonné l'industrie", se posant en "présidente de la réindustrialisation de la France" pour 2012

"Je veux être la présidente de la réindustrialisation de la France", a lancé devant plus de 1.200 personnes lors d'un meeting à à Canteleu, dans la banlieue de Rouen.

A propos de l'usine Renault de Sandouville où la maire de Lille s'était rendue dans l'après-midi, elle a rappelé que lors de sa venue sur ce site en octobre 2008, Nicolas Sarkozy "avait promis à Sandouville, comme il promet à tout le monde, un nouveau véhicule utilitaire pour éviter la réduction du nombre de salariés : ils sont passés de 4.500 à 2.500", a-t-elle dénoncé.

"L'Etat a abandonné l'industrie, on le voit bien ici", avait auparavant déclaré Mme Aubry lors d'une rencontre avec les délégués CGT de l'entreprise. "On a baissé les bras alors que ma conviction profonde c'est que nous pouvons retrouver la croissance, retrouver l'emploi, à condition d'avoir une politique industrielle par filière" allant pour l'automobile "de la production d'acier à la déconstruction", a-t-elle aussi affirmé.

"Il faut que l'Etat à nouveau pense industrie", a-t-elle affirmé reprochant au "président sortant" de prendre en référence l'Allemagne mais sans "jamais regarder la vraie compétitivité", fondée sur "la recherche, l'innovation". Elle a plaidé en faveur d'"un nouveau modèle qui mette l'économie devant la finance, l'industrie au coeur de l'économie et qui prépare la mutation verte".

"Je veux, quand je serai élue présidente de la République, supprimer ces 50 milliards de niches fiscales" pour "réduire l'Impôt sur les sociétés des entreprises qui investissent" et "l'augmenter pour ceux qui préfèrent tout distribuer à leurs actionnaires", a-t-elle aussi déclaré.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.