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Assemblée nationale : le gouvernement pris à partie par l'opposition

Ambiance très électrique à l'Assemblée : lors de la séance des questions au gouvernement, l'opposition a multiplié les piques, pour contester l'autorité du Premier ministre et les propos du ministre de l'Education sur la dépénalisation du cannabis.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

A plusieurs reprises, le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, a dû user de son marteau pour tenter de calmer les esprits. Car les députés étaient plutôt agités cet après-midi, jour des questions au gouvernement.

L'opposition a attaqué bille en tête le Premier ministre, l'accusant de manque d'autorité. Y a-t-il encore un pilote dans l'avion ? s'est interrogé tout haut Christian Jacob, le chef de file des députés UMP. Les nombreux couacs au sein du gouvernement étaient une occasion en or...

Le ton est ensuite monté d'un cran, quand Xavier Bertrand a interpellé Vincent Peillon sur la dépénalisation du cannabis. Et surtout quand ce n'est pas le ministre de l'Education qui a répondu, mais la garde des Sceaux. Tollé à droite, qui a hué Christiane Taubira. La gauche, elle, s'est levée pour applaudir à tout rompre.

"Je rappelle que le gouvernement choisit le ministre qui répond" a cru bon de répondre Claude Bartolone. Avant de se faire menaçant : "si les choses devaient continuer comme ça, je suspendrais la séance."

 

 


Votre autorité n'est-elle pas gravement remise en cause ? demande l'UMP Christian Jacob au Premier ministre

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