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La Nupes dénonce les "attaques" visant Eric Coquerel dans une lettre adressée à la présidente de l'Assemblée nationale

Dans ce courrier commun, les élus de gauche évoquent "de nombreuses pressions et attaques exercées" contre le président LFI de la commission des finances.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Eric Coquerel, président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, le 6 juin 2023, à Paris. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Les responsables des quatre groupes parlementaires de la gauche Nupes ont dénoncé, lundi 19 juin, les "pressions" et les "menaces d'évincement" visant Eric Coquerel, le président (La France insoumise) de la Commission des Finances, dans un courrier adressé à la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet.

Des élus macronistes et des ministres ont critiqué ces derniers jours "l'attitude partisane" d'Eric Coquerel lors de l'examen d'une proposition de loi tentant d'abroger la réforme des retraites. Certains se sont même interrogés sur son renouvellement à la tête de la commission à la rentrée.

"Menaces d'évincement"

Dans leur lettre lundi, Mathilde Panot (LFI), Cyrielle Chatelain (écologiste), Boris Vallaud (PS) et André Chassaigne (PCF) dénoncent "de nombreuses pressions et attaques exercées" contre Eric Coquerel, "et à travers lui contre l'indépendance de sa fonction vis-à-vis du gouvernement et de ses soutiens". "Ces attaques sont allées jusqu'à prendre la forme de menaces d'évincement, notamment de la part de la présidente du groupe Renaissance [Aurore Bergé], et parfois de propos incontestablement déplacés", critiquent-ils.

Les chefs de file de la Nupes pointent également du doigt des propos de la Première ministre, Elisabeth Borne, ou du ministre du Travail, Olivier Dussopt, y voyant une attaque au "principe de séparation des pouvoirs".

Avant l'examen de la proposition de loi du groupe Liot tentant d'abroger la réforme des retraites, Eric Coquerel avait jugé le texte recevable, quand les macronistes le considéraient contraire à l'article 40 de la Constitution, qui empêche les parlementaires de créer des charges financières supplémentaires. Le texte Liot a finalement été détricoté puis retiré pendant la séance du 8 juin dans l'hémicycle.

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