Arrêts-maladies des fonctionnaires : "On aligne 5,7 millions d'agents sur ce qui se fait de pire dans le privé", dénonce le syndicat FSU

Benoit Teste, membre du syndicat FSU, se dit "sidéré" au micro de France Inter de cette mesure "idéologique" qui vise "à faire payer aux agents publics malades ce qu'on refuse de faire payer aux plus riches".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un avis d'arrêt de travail en 2015.   (ALLILI MOURAD/SIPA)

"On aligne 5,7 millions d'agents sur ce qui se fait de pire dans le secteur privé", dénonce Benoit Teste, membre du syndicat FSU, lundi 28 octobre sur France Inter, alors que le gouvernement a annoncé vouloir allonger le temps de carence des arrêts-maladies du secteur public et limiter leur rémunération à 90% au lieu de 100% actuellement. Il s'agit, selon le syndicaliste, d'une "attaque frontale contre la fonction publique" qui est d'une "gravité terrible".

Dans le projet de loi de finances (PLF) 2025, dont l'examen débute lundi en commission des Finances à l'Assemblée nationale, le gouvernement souhaite aligner le régime d'absence des fonctionnaires sur celui des salariés du privé. Mais "ce sont ceux qui sont les moins bien protégés par une convention collective qui subissent les trois jours de carence", affirme Benoit Teste qui dénonce un "alignement sur ce qui existe de pire dans le secteur privé". Il demande au contraire l'abrogation du jour de carence "pour toutes et tous".

Le syndicaliste se dit "sidéré" parce que cette mesure "idéologique" qui vise "à faire payer aux agents publics malades ce qu'on refuse de faire payer aux plus riches" et appelle les parlementaires à "refuser que ces mesures se mettent en place".

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