Après l'"épreuve", Ségolène Royal "se donne le temps de la réflexion"
Ségolène Royal a renoncé lundi à présider une session plénière du Conseil régional, après sa défaite, qualifiée d'épreuve, contre le dissident Olivier Falorni. Sur son avenir, elle se donne "le temps de la réflexion".
Après son échec dimanche aux législatives face au dissident socialiste Olivier Falorni (qui a obtenu 62,97% des suffrages dans la première circonscription de Charente-Maritime), Ségolène Royal a renoncé lundi à présider une session du Conseil régional de Poitou-Charente. Elle a voulu rester "auprès des Rochelais" après l"épreuve" de la défaite, selon un communiqué.
Au cours de cette session Olivier Falorni doit notamment annoncer qu'il abandonne son mandat en tant que conseiller régional, un siège qu'il occupait depuis 2010 et auquel auquel il renonce après son élection à l'Assemblée nationale.
Interrogée par des journalistes, elle a indiqué a lundi qu'elle allait se donner le "temps de la réflexion", en précisant qu'elle prendrait "un autre chemin", en harmonie avec les responsables du pays.
"Détermination intacte"
"Ma détermination reste intacte", a-t-elle cependant ajouté: "Il ne faut jamais se laisser abattre par les trahisons et par les méchancetés."
"Il faut être capable de dépasser ses épreuves et ses itinéraires personnels pour (...) se remettre au service du collectif, au plan national et au plan local, parce que l'un ne va pas sans l'autre", a-t-elle déclaré.
"Il faut que je reprenne un autre chemin", a encore dit l'ex-candidate PS à la présidentielle de 2007, en soulignant qu'elle le ferait "en étroite harmonie et coordination avec les responsables du pays", sans livrer davantage de précisions.
"Il n'y a pas que la vie du Parti socialiste"
Cette défaite est un "coup d'arrêt, un amarrage dur à vivre qui ne m'abat absolument pas", a-t-elle confié.
"Il n'y a pas que la vie du Parti socialiste, il y a d'autres enjeux", a-t-elle assuré, énigmatique.
La présidence de conseil régional, dernier mandat de Royal
Au terme d'une campagne agitée de 2e tour dont le point culminant a été le tweet de soutien de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, au dissident Olivier Falorni, l'ex-candidate à l'Elysée a été battue sans appel à La Rochelle.
Il ne reste plus que la présidence de région de Poitou-Charente comme mandat à celle qui visait, au-delà de la députation, le "perchoir" ( présidence de l'Assemblée nationale).
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