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JO 2024 : "Les transports seront prêts", répond Florence Portelli, vice-présidente de la région Île-de-France, à Anne Hidalgo

La vice-présidente de la région Île-de-France estime que "les transports seront prêts" pour les JO 2024. Elle répondait sur franceinfo à Anne Hidalgo, critique envers la fiabilité des transports parisiens.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Florence Portelli, maire LR de Taverny, dans le Val-d'Oise, le 13 octobre 2017. (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

"Le service de contrôle du CIO a dit que les transports seraient prêts" pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris, assure jeudi 23 novembre sur franceinfo Florence Portelli, vice-présidente de la région Ile-de-France. Mercredi, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a estimé dans l'émission Quotidien sur TMC, que les transports ne seront pas "prêts."

Selon Florence Portelli, ces propos reflètent un "vulgaire coup de com. C'est assez lamentable et pathétique d'utiliser un faux argument pour essayer de détourner l'attention d'une polémique qui vise madame Hidalgo." L'élue fait référence au voyage de la maire de Paris en Polynésie française en octobre dernier, qui a déclenché une controverse.

Anne Hidalgo a justifié ce déplacement dans le cadre d'une visite de futurs sites d'épreuves pour les JO de Paris, quand certains l'accusent d'avoir profité d'un voyage, payé en partie par le budget de la Ville, pour des fins personnelles. À ce sujet, le PNF a confirmé mercredi avoir reçu un signalement de la part d'un élu, ainsi qu'une plainte pour détournement de fonds public de la part d'une association.

"Je suis maire de banlieue, je peux vous dire que, nous, on vit un enfer"

Florence Portelli, aussi maire de Taverny (Val-d'Oise), fustige également l'annonce d'Anne Hidalgo d'abaisser la limitation de vitesse à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir de septembre 2024, ainsi que de réserver une voie au covoiturage. "C'est un vulgaire contre-feu, assure Florence Portelli, je suis maire de banlieue, je peux vous dire que, nous, on vit un enfer", évoquant la difficulté d'emprunter les transports en commun pour les habitants de banlieues.

Sur l'argument écologique de ces mesures, défendu par la Ville de Paris, Florence Portelli est tout aussi critique : "Si vous voulez décongestionner, vous ne supprimez pas une voie sur le périphérique, analyse-t-elle, sinon vous allez en avoir des bouchons, vous allez en avoir de la pollution."

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